понедельник, 16 февраля 2015 г.

exprimer des appréciations sur un filme

"Magnolia", parce que sa musique est bonne...







Longtemps classé parmi mes films préférés, j'ai eu la curiosité récemment de revoir Magnolia(Paul Thomas Anderson, 2000). J'ose à peine décrire ma déception. Dois je même dire qu'il ne figure plus dans mon panthéon des chefs d'oeuvre? Définitivement, oui. Il fut pourtant pendant longtemps le film qui suscitât le plus d'émotion chez moi.
Petit frère de Short Cuts (Robert Altman) de 6 ans son aîné, Magnolia mèle les destins de plusieurs protagonistes comme les maillons d'une chaîne. Ils n'ont pas d'intérêt commun. Mais chacune des histoires est plus moins liée aux autres par un infime détail. Le réalisateur a voulu d'emblée (dès la première minute du film) montrer combien les vies n'étaient jamais parallèles et comment le hasard pouvait les lier à tout jamais.

Sexe, mensonges et vidéo: de la profondeur en toute simplicité




Pour son deuxième film réalisé en 1989, Steven Soderbergh, alors seulement âgé de 26 ans, a emporté la Palme d'or au festival de Cannes.
Cette oeuvre personnelle et très humaine trouve sa place parmi les plus grandes du réalisateur (aux côtés de Out of sight- Hors d'atteinte- en français, de Erin Brockovich et de Traffic) lequel semble s'être malheureusement aujourd'hui perdu entre Ocean eleven 12 et Ocean 13.
Sexe, mensonges et vidéo est une histoire simple: celle d'un couple dont le mari, un menteur invétéré, John , interprété par Peter Gallagher, trompe sa femme, Ann, campée par la magnifique Andie Macdowell,avec la propre soeur de cette dernière, Cynthia (Laura San Giacomo la copine de Julia Roberts dans Pretty Woman).
Ann suit une thérapie pour appréhender ses névroses: obsession de la propreté et du ménage, obsession de l'ordre, du calme, frustration sexuelle. Elle souffre sans véritablement comprendre la raison de ses maux. Mais elle tente d'oublier cette douleur par des considérations matérialistes: son mari est un riche avocat et son intérieur est confortable. Bref, la belle dame est en implosion mais elle l'ignore encore. Cette vie "ordinaire et bien réglée" prend un tour différent lorsque John invite un de ces anciens camarades de fac à venir vivre quelque temps chez lui: Graham Dalton, l'ami en question, interprété par l'angélique James Spader, ne possède que les clefs de sa voiture et pourtant derrière ce semblant de simplicité se cache l'être le plus complexe et le plus touchant. Car ce dernier, impuissant depuis 9 ans, ne parvient à trouver du plaisir qu'au travers des témoignages que lui livrent des femmes inconnues derrière sa caméra

Shakespeare in love…

Retour sur les canons de la comédie romantique
La comédie romantique est généralement moderne. On y retrouve les héros dans un décor urbain (New York de préférence). Ils sont jeunes, dynamiques. Séparés d'abord par le temps ou l'espace qui jouent contre eux. Et puis, ils finissent par se retrouver après une lutte acharnée contre ces éléments extérieurs.C'est efficace car on s'y retrouve toujours un peu.
Pourtant, sans réunir aucun de ces ingrédients, Shakespeare in loveest certainement la meilleure comédie romantique de ces 10 dernières années.

Londres, 1593. Shakespeare (joué par Joseph Fiennes) est un jeune poète plein de talent mais sans argent. Croulant sous les commandes prépayées qu'il ne parvient pas à respecter, le dramaturge est à court d'inspiration. Il cherche vainement une muse. Lady Viola (jouée par Gwyneth Paltrow, oscarisée pour ce rôle), elle, est profondément touchée par la poésie du jeune Shakespeare qu'elle admire. Elle rêve secrètement de jouer sur scène. Déguisée en jeune homme, elle profite des répétitions de la nouvelle pièce de ce dernier (qu'il n'a pas encore écrite, faute d'inspiration) pour assouvir sa passion.

Tootsie ou la femme des années 1980

La "pure" comédie est souvent boudée. On lui reproche de ne pas réunir, par définition, les ingrédients magiques d'un chef-d'oeuvre: la profondeur, l'émotion, un sujet fort, le drame, la sensibilité. Bref, si le spectateur n'hésite pas à aller voir une pure comédie, il rechigne souvent à faire figurer dans son panthéon des chefs d'oeuvre la "pure" comédie. En revanche le snobisme intellectuel tolère la comédie lorsque celle-ci s'associe à un autre genre, comme la comédie-romantique (on songe à Quand Harry rencontre Sally), la comédie-dramatique (Tendre passion....sniff) ou la comédie dégantée (Snatch). Et pourtant, il existe des pépites cinématographiques parmi les "pures" comédies. Rappelons nous, un court instant, de ce film génial, qui a marqué le début des années 1980: Tootsie (1982). Sans tomber dans le mélo ou dans la comédie romantique, sans faire appel aux entrailles du spectateur, mais en se contentant de le faire rire aux larmes, de le divertir, ce bijou de Sidney Pollack a réussi à se hisser aux côtés de chefs d'oeuvre intemporels. Plusieurs raisons m'ont personnellement fait succomber aux charmes de Tootsie

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