воскресенье, 15 февраля 2015 г.

Marie-Antoinette




Marie-Antoinette ( bande annonce VF )



Entretien avec Évelyne Lever, historienne, auteure de "Marie-Antoinette telle qu'ils l'ont vue" aux éditions Omnibus.
Marie-Antoinette dépasse de loin son rôle historique, c'est une icône. Même Hollywood en a fait ses choux gras. Mais qui était réellement l'épouse de Louis XVI ? L'historienne Évelyne Lever, spécialiste incontestée du personnage a rassemblé les témoignages, les rapports et les lettres de tous ceux qui l'ont croisée.


Présentation à Cannes du film Marie Antoinette
Reportage consacré à la présentation, au festival de Cannes, du film "Marie-Antoinette" de la réalisatrice Sofia COPPOLA.
Commentaire sur des images factuelles du tournage et un extrait du film ponctué des interviews de Sofia COPPOLA, de la comédienne

filme Marie Antoinette
Présentation du film "Marie Antoinette", réalisé par Sofia COPPOLA, en compétition au festival de Cannes. Ce portrait de Marie-Antoinette sur fond de musique rock et new wave a reçu un accueil mitigé sur la croisette. Commentaire sur extraits du film et images du tournage et interview de la cinéaste, qui revendique sa liberté de création, et de l'actrice Kirsten DUNST.Archives non identifiées: Sofia COPPOLA, jeune, aux côtés de son père.Gravure représentant Marie-Antoinette (collection Roger VIOLLET) Images d'archive INA
Institut National de l'Audiovisuel



L'ombre d'un doute Ep.20 - Fallait il condamner Marie Antoinette ?
En 1770, à 14 ans à peine, l'archiduchesse d'Autriche, Maria Antonia Anna Josepha Joana de Habsbourg-Lorraine, devient Dauphine de France, après son mariage par procuration avec Louis XVI. Le 16 octobre 1793, le tribunal révolutionnaire reconnaît Marie-Antoinette coupable de coopération avec les puissances étrangères : elle est condamnée à la peine de mort. Qu'est-ce qui l'a conduite à l'échafaud ? Marie-Antoinette était-elle réellement coupable des crimes dont on l'accusait ? Qui était réellement Marie-Antoinette, condamnée sans preuve pour intelligence avec l'ennemi ? Et comment est-elle devenue la femme la plus détestée du royaume de France





L'histoire de Marie-Antoinette


Synopsis

Marie-Antoinette, âgée de quatorze ans, quitte l'Autriche pour la France. Son mariage avec le dauphin, Louis-Auguste, scelle l'alliance entre les deux pays. Délaissée par son jeune époux, qui lui préfère la chasse à courre, elle se réfugie dans les frivolités en compagnie de la princesse de Lamballe et de la duchesse de Polignac. Après la naissance d'un premier enfant, Marie-Antoinette fuit la rigidité de l'étiquette et s'installe au petit Trianon, où elle reçoit ses intimes. La cour de Versailles est humiliée, mais le peuple a faim et la révolution gronde et commence à s'introduire dans le château de Versailles. La famille décide alors de quitter le château.

Lieux de tournage

Le tournage se fait en partie au château de Versailles, le lundi et la nuit afin de ne pas perturber les visites. La privatisation du lieu a coûté 300 000 euros2 et ne présente aucun lieu inédit dans un film3.
Le tournage a lieu dans la chapelle du château de Versailles, le salon d’Hercule, la Galerie des Glaces et le Salon de la Paix, l'escalier de la Reine, les galeries de Pierre du Nord et du Midi, la galerie basse, ainsi que le Petit Théâtre de la Reine pour les intérieurs et dans la Cour de Marbre, le hameau de la Reine, autour du Petit Trianon et du Pavillon français pour les extérieurs, complétés par des prises faites aux fenêtres et balcons de la Chambre du Roi, du salon des Porcelaines et de la fenêtre centrale de la Galerie des Batailles. Le jardin et le parc sont aussi présents3.
Le tournage se fait également dans d'autres châteaux : le château de Millemont, le château de Champs-sur-Marne4, le château de Vaux-le-Vicomte, le château de Dampierre et le château de Pontchartrain. D'autres lieux sont utilisés, notamment à hôtel de Soubise, siège des archives nationales ; l'hôtel de Béhague, siège de l'ambassade de Roumanie en France ; le Palais Garnier ; l'Opéra-Comique et la Galerie Dorée de l'Hôtel de Toulouse, siège général de la Banque de France5
Certaines pièces inadaptées aux tournages, notamment le petit appartement de la reine et la chambre de la Reine, sont reconstitués aux studios de Bry-sur-Marne5.

Distinctions

  • Prix de l'Éducation nationale 2006
  • Le Prix de l'Éducation nationale est une récompense annuelle attribuée, de 2003 à 2010, au Festival de Cannes à un film de la sélection officielle (en compétition ou Un Certain Regard), jugé fort et présentant un grand intérêt artistique et pédagogique1. En conséquence, le film récompensé peut faire l'objet d'une étude future ou d'un enseignement en classe1. Cette récompense est encadrée par le ministère de l'Éducation et est décernée par un jury comprenant deux professionnels, six enseignants et deux élèves. Il n'est pas rare que ce prix ait préfiguré la Palme d'or.
  • Oscar de la meilleure création de costumes 2007
    Belles images et anachronismes
    Selon l'historien Jean Tulard, professeur à la Sorbonne et spécialiste de la Révolution« c'est Versailles sauce Hollywood » (Le Figaro, 14 août 2010) : « Tournée dans le château, l'œuvre éblouit par un déploiement de perruques, d'éventails et de pâtisseries, une symphonie de couleurs, du rose bonbon au noir crépusculaire, une musique où Rameau côtoie les rythmes modernes, le tout masquant quelques erreurs grossières et des anachronismes volontaires. Kirsten Dunst campe une Marie-Antoinette mutine et espiègle . »
    « Le film est bien loin de la réalité historique » avec une « Marie-Antoinette revue et corrigée par Hollywood » selon l'historienne et spécialiste de Marie-Antoinette, Évelyne Lever, que Sofia Coppola a d'abord consultée : « Elle a ensuite fait son travail comme elle le souhaitait… et son œuvre est bien loin de la réalité historique. » « Sofia Coppola et moi, nous ne faisons pas le même métier. C'est une créatrice. Elle a sa propre vision de Marie-Antoinette11. »
    Un beau spectacle mais sans profondeur
    Selon Score le film est « Un numéro spécial de Vogue consacré aux coulisses de Versailles. »
    Évelyne Lever regrette l'insistance sur la frivolité des premières années de la reine et que le personnage ne suive aucune progression psychologique entre le début et la fin du film soit entre 1770 et 1789 : « la Marie-Antoinette du film est la même de 15 à 33 ans. » « Marie-Antoinette a été pendant plusieurs années une femme frivole, mais elle s'est transformée à Versailles et cela n'apparaît pas dans le film. C'est une Marie-Antoinette revue et corrigée par Hollywood. Dans la réalité elle ne passait pas son temps à manger des pâtisseries et à boire du champagne ! »
    Si toutes les critiques sont unanimes à souligner la beauté des images de Versailles, plusieurs évoquent un film d'avantage axé « sur l'adolescence » et celles émanant d'historiens se recoupent sur l'incapacité de la réalisatrice à représenter des mentalités et un monde très éloignés de l'univers américain autrement que par des clichés, critique d'autant plus évidente notamment « en comparaison des autres films historiques tels que Barry LyndonLa Nuit de VarennesLes Liaisons dangereusesLa Folie du roi George… » Car selon elle, « les réalisateurs de ces films, eux, étaient imprégnés de la culture de l'époque qu'ils évoquaient. »
    Virgin Suicides inspire la vision de Versailles (Le Monde)
    Une réflexion également faite par Le Monde qui parle d'un film « rêvé par une Miss Californie, où s'orchestrent des ragots de cour de récré » ansi que « quelques clips », observation également faite par Paris Match selon lequel « la très audacieuse Sofia Coppola interprète l'Histoire avec une telle liberté qu'elle échappe à la pesanteur de la reconstitution pour nous offrir une expérience néoromantique réellement originale. »
    Après la nuit d'amour avec Louis XVI« dans le plan qui suit, on voit Kirsten Dunst sourire aux lèvres s’allonger dans l’herbe et faire ainsi écho à Virgin Suicide où elle était laissée seule sur la pelouse d’un stade après une nuit d’amour". Ce lien direct à son premier film est un indice, non pas de la modernité du sujet traité dans Marie-Antoinette, mais plutôt de sa proximité ».
    « Entre nostalgie et gueule de bois, Marie-Antoinette est un regard posé sur cette jeunesse passée trop vite (comme une fête à Versailles), avec le douloureux sentiment d’avoir perdu le plus précieux. Et en repensant à cette scène de A little princess, le film pour midinettes d’Alfonso Cuaron, où la jeune Sara s’écrie que « toutes les filles sont des princesses » on se dit que le talent de Sofia Coppola est d’en faire des reines. »
    — David Honnorat,
    « Kitsch et rococco » selon Le Monde qui dit de Sofia Coppola : « La cinéaste s'intéresse à l'émancipation de cette noble aux perruques décadentes à laquelle elle prête des aspirations de teenager . »

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